Dimanche dans «Sept à huit», Nicolas Bedos s'est confié sur la dépression qui l'a rongé il y a une vingtaine d'années.
«Je ne pensais qu’à une chose : me balancer par la fenêtre». Il y a une vingtaine d’années, Nicolas Bedos a souffert d’une grave dépression. Un moment délicat qu’il a évoqué dimanche lors d’une interview pour «Sept à huit». Le réalisateur de 42 ans raconte pourquoi et comment il a «implosé». «C’étaient plein de choses : les espoirs qui avaient été mis en moi et je crois que j’avais peur de les décevoir. C’était peut-être aussi l’investissement des mes parents, de mon père (Guy Bedos, Ndlr), de ma marraine (Gisèle Halimi), de mon parrain (Jean-Loup Dabadie). J’avais des fées qui étaient un tout petit peu encombrantes. Ils avaient décidé qu’il fallait que ça aille très loin et très haut et je crois que -avec l’aide de quelques substances et de quelques chagrins d’amour- j’ai implosé», a-t-il expliqué à Audrey Crespo-Mara.
"Je n’étais même pas capable de sortir de chez moi"
Un mal-être qui l'a empêché de vivre durant plus de deux ans. «Je n’étais même pas capable de sortir de chez moi et je regardais la télévision en bouffant des pâtes 24 heures sur 24. Je me bouffais les ongles», a-t-il poursuivi, confiant ses idées suicidaires.
Il avait déjà évoqué ce passage douloureux à la télévision. «J’en ai parlé pour donner un peu d’espoir à ceux qui se croient foutus», confiait-il à Paris Match en 2011, après avoir parlé de sa dépression sur le plateau de Laurent Ruquier à l’époque. «Je tiens juste à rappeler de façon un peu solennelle qu’avec certaines substances une seule nuit de plaisir peut créer deux ans de torture. Ça ne valait pas le coup ! Il y a pire que l’inégalité sociale : l’inégalité psychique. Malgré mon enfance de conte de fées, mes parents délicieux et ma petite gueule, je crevais de jalousie face à des gens plus robustes et plus gais.»
Si il reconnaît qu’il ne sera «jamais serein» et se définit comme «inquiet» et «anxieux», Nicolas Bedos, qui vient de réaliser le dernier volet de «OSS 117», gagne aujourd'hui en confiance. «Disons que j’ai pour la première fois de ma vie aujourd’hui l’impression que je pourrais peut-être vivre durablement de mon métier et faire des films, a-t-il confié à TF1. Je ne suis plus dans cette sensation de sursis dans laquelle je bous, je brûle depuis des années».
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